Comment obtenir et faire baisser le coût d'un crédit immobilier
Comment obtenir et faire baisser le coût d'un crédit immobilier
Entre la hausse des taux d’intérêt, le durcissement des conditions d’octroi des prêts, les incertitudes économiques…analyse l’évolution du marché et livre ses conseils pour emprunter malin.
"Il faut déjà aller voir une banque qui a envie de prêter. Une banque pour laquelle la stratégie de conquête de clientèle passe encore par le crédit immobilier. Elle pourra avoir des taux plus bas. Donc, en premier lieu, il faut bien faire le tour des banques. Ensuite, montrer que l’on a un profil plutôt « raisonné », avec de l’épargne qui va servir d’apport mais également de l’épargne de précaution en cas de coup dur. Dans un contexte d’incertitudes, il faut montrer à la banque que l’on a la capacité de rembourser son crédit. Il faut aussi se positionner dans une relation de long terme avec elle. Actuellement, les banques ont des marges restreintes car elles empruntent à des taux plus élevés.
La hausse des taux d’intérêt, hors assurance a été particulièrement rapide. Le taux moyen se situe à 1, 88 %, toutes durées confondues. Le marché du crédit fait apparaître de grandes disparités selon les établissements bancaires et les profils d’emprunteurs.
Les taux d’intérêt les plus bas se situent à 1, 70 % sur 15 ans, 1, 90 % sur 20 ans et 2, 10 % sur 25 ans. A l’opposé, il y a des banques qui affichent des taux à 2,60 % sur 15 ans, 2, 85 % sur 20 ans et de près de 3 % sur 25 ans. "
"Pour autant, cette situation peut évoluer puisque dès le mois de novembre, les banques vont remettre leur compteur à zéro. Il y aura peut-être un peu plus de facilité pour emprunter dès le mois prochain."
Taux d’usure et taux d’intérêt
"Ce qui pose problème aujourd’hui c’est l’écart entre la courbe du taux d’usure ( taux maximum au-delà duquel une banque ne peut prêter) et la courbe des taux d’intérêt (hors assurance). En 2016, on empruntait en moyenne à 2, 90 % sur 20 ans, ce qui correspond au taux d’intérêt actuel mais le taux d’usure était à 4, 05 %. Aujourd’hui, il se situe un point plus bas à 3, 05% sur 20 ans. L’écart de taux n’est pas suffisant. Dès lors que l’on a une assurance trop chère et des taux d’intérêt élevés, il y a un refus de prêt. Une révision mensuelle du taux d’usure plutôt qu’à un rythme trimestriel serait souhaitable. "
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