Nouvelle donne sur le marché immobilier du 15ème
Sur fond de crise économique et de politique du logement incertaine, il fallait s’y attendre : après de longs mois d’une résistance exemplaire, le marché immobilier parisien, et celui du 15ème arrondissement en particulier, rejoint la tendance nationale. En cette rentrée donc, le fait est avéré : les prix ne montent plus sur une capitale où les acquéreurs reprennent, tranquillement mais sûrement, la main.
Pour les candidats à l’acquisition d'un appartement motivés (et ils sont nombreux), cette nouvelle donne pourrait bien jouer le rôle de catalyseur et les inciter à concrétiser enfin un projet immobilier peut-être suspendu depuis des mois.
Car l’attentisme pré-électoral a maintenant fait long feu : avec des taux d’intérêts toujours bas, les acquéreurs disposant d’un bon dossier de financement n’ont guère de (bonnes) raisons d’attendre encore. Mieux vaut tenir que courir et il serait plutôt hasardeux de tirer des plans sur une chute importante des prix sur la capitale.
Pouvant aujourd’hui se permettre le « luxe » de la négociation et refusant de devenir propriétaires à n’importe quel prix, les acquéreurs de la fin 2012 vont donc perturber des propriétaires vendeurs habitués, depuis des années, à un cycle de hausse quasi constante. Pour ceux-ci, difficile en effet d’intégrer que le temps des plus-values exponentielles sur des biens parfois surévalués, est révolu.
Toujours gourmands, les vendeurs refusent parfois de se rendre à l’évidence : entre une offre plus abondante et des acquéreurs toujours mieux informés, un bien exposé trop cher aura de plus en plus de mal à trouver preneur, et son propriétaire se verra donc contraint, mais un peu tard, de le réajuster au prix du marché.
Les règles changent et l’ignorer ne reviendrait qu’à pratiquer une politique de l’autruche souvent bien plus dangereuse que la réalité, une tendance naturelle que l’être humain tend à développer dès qu’il se trouve confronté à des mutations importantes. Les exemples sont légion de ces propriétaires inflexibles sur leur prix de vente qui finissent par perdre beaucoup plus quelques mois plus tard, ou d’acquéreurs qui, en voulant trop, finissent par passer totalement à côté.
Cette adaptation nécessaire et inéluctable vaut également pour tous les acteurs du secteur, à commencer par les agents immobiliers, et la presse s’est déjà fait l’écho des prévisions les plus pessimistes, chômage et
licenciements à grande échelle, venant mettre à mal une profession soumise à l’arbitrage constant d’une clientèle encore plus méfiante qu’à l’ordinaire.
Pourtant, s’il est bien une valeur ajoutée essentielle sur un marché en plein bouleversement, c’est bien celle que peuvent, et doivent, apporter les professionnels, dont il est entendu qu’ils ont envers leurs clients une obligation de moyens, celle-ci ne se résumant pas, et loin s’en faut, à diffuser une publicité sur un site internet.
Revenue de loin, la profession immobilière a commencé sa mutation il y a déjà plusieurs années, au fil d’étapes successives la faisant passer d’une sorte d’artisanat commercial à l’entreprise de Services.
Légitimés par les durcissements successifs de la législation en matière d’habitat, la majorité des professionnels de l’immobilier a ainsi acquis l’expertise minimum requise pour jouer correctement un rôle d’intermédiaire entre deux parties aux intérêts par nature opposés.
Mais les périodes de crise servent aussi, par les changements qu’elles induisent et provoquent, à l’évolution. Nous voilà donc à l’aube d’une nouvelle étape ; aujourd’hui et demain, les professionnels devront faire plus
ou plutôt faire mieux, et c’est vraisemblablement cette qualité de service tendue vers l’excellence que d’aucuns ne parviendront pas à atteindre, du moins sans révision partielle ou totale de l’exercice de leur métier.
Car le client d’aujourd’hui n’a que peu à voir avec celui d’hier. Comme dans bien d’autres secteurs, il a évolué vite et en profondeur, presque au même rythme que celui avec lequel il a aujourd’hui accès à l’information.
Si elles sont nécessaires, les notions de Service liées à l’expertise et à la compétence technique ne sont donc plus suffisantes. Dès aujourd’hui, le défi est donc de joindre au savoir-faire, le savoir-être.
Pour propriétaires vendeurs ou bailleurs, pour les acquéreurs aussi, l’heure est à la lucidité et à la recherche du juste équilibre, deux états d’esprit parfois difficiles à préserver quand les enjeux peuvent indexer lourdement l’avenir. L’heure est à la transparence et à la maîtrise de données parfois contradictoires.
Pour nous, c’est le bon moment. Celui de la progression et celui d’une vigilance sans faille sur la qualité de l’accompagnement que nous souhaitons apporter à nos clients. Voilà pourquoi nous sommes résolument
tournés vers l’avenir. Voilà pourquoi nous recrutons.